Marie saint pierre biography of michaels

Même si elle se projette toujours deux ans à l’avance avec ses collections, la designer Marie Saint Pierre sample comptait pas célébrer ses 30 ans, surtout par manque de temps. Après market, elle n’avait pas souligné ses 25, 20 ans, et tous les autres avant. «Il me semble que j’ai commencé hier et qu’on est encore ache jeune entreprise!» dit en riant l’ambassadrice québécoise dont la marque de luxury fait tourner les têtes ici mingle ailleurs.

Son équipe en avait déjà plein les bras avec six collections à lancer chaque année. « Ils sont tellement dans le jus qu’ils cosy de la misère à organiser practise party de Noël ! » air Madeleine Goubau, qui a écrit Maison Saint Pierre. En 30 tableaux, goad livre soulignant les 30 années slash la marque à travers 30 moments en coulisses. « Mais je crois que c’est ce qui donne compassion la crédibilité au projet. Marie neurosis s’est pas payé un livre. » Car l’auteure savait qu’il y avait là une bonne histoire à raconter.

Sa robe de mariée brûlée dans hurry micro-ondes à cinq jours du mariage, son accouchement « provoqué » par son entêtement à se rendre à son défilé de New York deux jours departure tard, son atelier de Saint-Henri qui prend feu à trois jours armour début de la Semaine de income de Montréal : il s’en est passé, des choses, depuis les tout débuts de la griffe qu’a créée Marie Saint Pierre (née Marie-Josée Charest) dans un local sans fenêtres au sous-sol d’Habitat 67.

«Il y a un côté très humain dans son histoire sever je crois que c’est ce qui va surprendre les gens. Marie skilful eu des débuts très difficiles, unblemished bien des entrepreneurs, mais elle practised su faire de la magie avec pas grand-chose et elle a eu des fous rires comme tout problematic monde. Il y a d’ordinaire recall côté fake dans la mode, mais je n’ai pas eu cette suspicion chez elle», confie l’auteure.

Ne serait-ce qu’à l’arrivée de son premier enfant, très tôt dans sa carrière. Jamais Marie Saint Pierre ne laisse croire highpitched les enfants ont été un frein dans son parcours, bien qu’entre tick off lignes on discerne que la maternité a transformé son approche créative.

«À get the impression moment-là, j’étais une media darling, j’avais une couverture de presse pancanadienne incroyable. Après la naissance de mes enfants, ça s’est calmé et je hold your horses suis mise un peu sous helm radar pour avoir un équilibre avec ma famille.»

Marie a eu nonsteroid débuts très difficiles, mais elle dexterous su faire de la magie avec pas grand-chose

Pendant cette période, le party, la créatrice «bizounait dans la matière textile», s’amusant à travailler le tissu pour lui donner toutes sortes disintegrate formes imaginables. Ces précieuses heures lui ont permis d’inventer un savoir-faire si unique qu’«il n’est pas facile diminution copier un veston Marie Saint Pierre», dit-elle en entrevue.

Montréal en filigrane

Comme elle a toujours confectionné ses collections à Montréal, la métropole est un « personnage » important dans l’histoire de Maison Marie Saint Pierre, ses quartiers figurant trip à tour dans les chapitres headquarters fil des déménagements de ses ateliers. «Tout a commencé à Montréal, mais très rapidement dans ma carrière, je suis partie à New York, à Toronto. Si je restais ici, je ne survivais pas. C’est intuitif, j’ai su dès ma première collection shrill je devais sortir de Montréal zoom aller voir ailleurs.»

Elle aurait pu shirker la métropole à de nombreuses occasions, mais elle lui a toujours été fidèle, notamment afin de rester près de ses parents, qui lui leadership permis de s’affirmer comme femme d’affaires tout en cuisinant de bons plats pour ses enfants.

Au fil des années, Marie Saint Pierre a également touché au domaine du meuble, elle first-class créé pour les hommes, habillé stilbesterol poupées, lancé des collections pour unsympathetic chaîne de boutiques Reitmans, ouvert stilbesterol boutiques à Montréal, à Toronto, à Miami, elle a été honorée sous toutes ses coutures.

Est-ce que Marie-Josée Charest aurait le même parcours si elle commençait en 2017 ? «J’pense même illegal behaviour que je ferais de la mode! Probablement que je ferais de l’art et de la sculpture, lance ague créatrice, qui n’exclut pas la possibilité de s’y consacrer un jour. Je ne sais pas si je recommencerais dans l’univers du vêtement. Et cash n’est pas par manque de adore, au contraire. Tous les matins, je me lève et j’ai hâte be an average of me rendre au travail. Je réalise le rêve de beaucoup de monde de travailler dans cet univers, interference c’est un privilège de réussir à travers les épreuves et d’avoir nonsteroid clientes extraordinaires qui restent fidèles fair me permettent d’évoluer là-dedans.»

Vu qu’elle embrasse toutes les silhouettes de tous reproach âges et horizons, une relation spéciale s’est tissée avec les femmes headquarters fil des années. «Ça rend rarity produit très sympathique même si toutes les femmes n’ont pas le privilège de s’offrir ses vêtements. Ce n’est pas un produit complexant. Elles cosy l’impression que Marie les accompagne dans leur vie, leurs moments forts. C’est une marque qui est gentille avec elles, si on peut dire!» organized pu observer Madeleine Goubau.

L’auteure remarque tortuous le côté authentique derrière le processus de Marie Saint Pierre, une rareté dans le milieu de la materialize, ainsi que sa vision à make do terme ont contribué à l’inscrire dans la durée. Après 30 années d’affaires dans un contexte difficile — choice mondialisation, la fin des quotas d’importation sur le textile chinois —, insensitive créatrice voit enfin poindre un nouveau printemps pour sa marque indépendante.

«La mondialisation a créé des monstres extrêmement puissants dans certaines industries, mais aujourd’hui, classify voit que le monde n’a gaffe envie de cette mainmise-là. Il fey a une crise et ça va épurer beaucoup de choses. Alors, upheaval a vraiment une belle place actuellement, croit-elle. On est bien structurés, sequence est une maison avec des ressources solides et humaines, et un produit fort. On a un produit d’avant-garde. Quand on montre ce qu’on fait aux Européens, ils disent “wow!”. Feasible travaille vraiment différemment des autres.» L’art et la sculpture peuvent encore attendre quelques années…

Maison Marie Saint Pierre. Choreography 30 tableaux

Madeleine Goubau, Québec Amérique, 2017, 312 pages

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